Literatura i sztuka pozwalają nam wyjść poza siebie i poznać nieskończenie wiele innych światów. O tym wiedział już Marcel Proust, a twórczość Patricka Deville'a, gościa Atelier littéraire Gdańsk 2019, po raz kolejny pozwoliła nam poszerzyć horyzonty.
Jednak wyjść poza siebie można nie tylko będąc odbiorcą szeroko pojętych tekstów kultury, ale także dokładając swoją cegiełkę do tego zbioru, choćby najmniejszą.
Nasz projekt miał na celu przedstawienie najważniejszych wydarzeń z historii Gdańska od 1860 roku aż po dziś dzień. Przy pracy nad nim dokładnie dowiedziałyśmy się, czym jest pokonywanie własnych barier. Warto było!!! Gorąco zachęcamy do zapoznania się z rapem o Gdańsku i okolicach
La vidéo a été créée par les membres du cercle estudiantin des amis de la littérature francophone de l’Université de Gdansk. / Twórcami klipu są członkowie Koła Sympatyków Literatury Frankofońskiej Uniwersytetu Gdańskiego.
Pour Mme Katarzyna Kotowska qui dirige le cercle. / Utwór dedykujemy Pani Katarzynie Kotowskiej, Opiekunce Koła.
Paroles / Słowa: Martyna Zapolnik
Musique / Muzyka: V.I.P.N - Moments (Trap/Jazz) https://www.youtube.com/channel/UC2KS...
Voix / Głosu użyczyły: Przemysława Jackowicz Korczyńska, Małgorzata Ogórek , Ewa Rak, Martyna Zapolnik
Distribution / Wystąpiły: Przemysława Jackowicz Korczyńska, Małgorzata Ogórek, Angelika Podbielska, Ewa Rak, Martyna Zapolnik
Montage / Montaż: Przemysława Jackowicz Korczyńska
Cette histoire commence en mille huit cent soixante,
l’année où ce cher monsieur Schopenhauer est mort.
Quand il est né à Gdansk, la perle de la Baltique,
la ville était allemande, pas d’ panique, on t’explique :
Les partages de la Pologne, cette histoire les dévoile ;
Gdansk fut la capitale de la Prusse-Occidentale.
La ville est tellement riche en patrimoine culturel,
riche en monuments, en charmantes ruelles,
en mille neuf cent dix-neuf, redevenue ville libre,
on te donne sa devise (on trouve de l’équilibre) :
Ni témérairement, ni timidement !
Gdansk au juste milieu, toujours, de tous temps !
Nec temere nec timide
En mille neuf cent trente-neuf, la guerre a tout changé,
c’est dans notre région que tout a éclaté ;
et le premier septembre est devenu la date
inscrite pour toujours sur la presqu'île de Westerplatte.
Dans cette bataille durant sept jours, le régiment
a lutté pour la Pologne pas timidement !
Nec temere nec timide
Après la guerre, est venu le régime communiste ;
l’époque était bien triste : il fallait qu’on résiste !
L’augmentation des prix des produits nécessaires
a causé des émeutes dans des villes portuaires.
En décembre soixante-dix, des centaines d’ouvriers
ont été estropiés ou assassinés par l’armée.
Janek Wiśniewski, l’un d’eux, un jeune homme,
est très vite devenu le symbole de ce pogrom.
Dix ans plus tard, trois croix ont été élevées
tout près d’un des endroits où les ouvriers sont tombés.
C’est en hommage à ces victimes qu’on a fait ce monument ;
il fallait qu’on résiste pas timidement !
Nec temere nec timide
Dans les années quatre-vingts, ce n’était pas légal
de former des syndicats, donc dans un chantier naval,
encore une fois des ouvriers se sont mis en grève,
voulant que finalement le communisme s’achève.
Lech Walesa à la tête des grévistes s’est présenté.
On a vu la naissance du syndicat Solidarité.
On a vu l’état de siège, on contestait cette politique,
on portait comme symbole des résistances électriques.
En juin quatre-vingt-neuf, après l’Accord de la table ronde,
on attendait que tout de suite la démocratie se fonde
sur l’idée de l’égalité, sur des principes non éphémères
sur des principes équilibrés : ni timides, ni téméraires !
Nec temere nec timide
Cette histoire se termine le treize
janvier où un porteur d’espoir a
